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À Yule, on célèbre la naissance du Soleil et du Roi Chêne selon les traditions. Dans cet article, je vais vous parler de Yule en allant un petit peu plus loin sur les mythes et l’histoire de cette célébration fêtée depuis la nuit des temps. Redécouvrir l’Essence de ces fêtes ancestrales nous permet de nous relier à notre nature profonde, aux cycles de la Vie et de la Terre ainsi qu’aux éléments

Yule se célèbre le jour du solstice de l’hiver. Après l’introspection de l’équinoxe d’automne et de Samonios, c’est le moment de s’ouvrir au monde et être attentif aux autres. Vous découvrirez les douze nuits de Yule, un espace presque inexistant, un espace Sacré où toutes les lois de l’Univers sont suspendues. Célébrer les fêtes païennes a beaucoup de sens pour moi car elles rythment la grande roue de l’année en se calant sur les cycles de la Terre. C’est une façon d’honorer les éléments, les différents règnes et de rester en adéquation avec les énergies de la Terre, particulièrement changeantes ces derniers temps.

Le calendrier gaulois est basé sur les cycles lunaires.Chaque mois comprend entre 29 et 30 jours. Chaque mois commence le sixième jour après la pleine lune. Le premier mois de l’année est Samon, qui est situé dans notre calendrier actuel entre Octobre et Novembre, lorsque l’automne est bien installé.

Pour aller un petit peu plus loin, j’ai écrit cet article sur les mythes et légendes autour de Samonios, cette fête lunaire hors du temps, qui est la dernière et la première célébration du calendrier Gaëlique et qui n’en fait partie malgré tout!

Il est temps pour nous de mettre l’année écoulée de côté, le grand bilan ayant déjà été fait lors de la fête de l’équinoxe d’automne. Nous allons accueillir la force de nos ancêtres, la créativité, la nouveauté dans nos pensées. C’est un moment hors du temps, donc pas d’action. Nous pouvons commencer à nous projeter dans la nouvelle année sans chercher à contrôler, on reste dans l’accueil. C’est le moment de laisser mourir ce qui n’est plus ou n’a plus lieu d’être